Pour la toussaint, j'ai rejoins mes amis de l'ULS pour un camp dans le DOUBS.
Ce sera ma première grande route en moto, avec tout le matériel chargé. Voulant également profiter de la route, je n'ai pas emprunter l'autoroute pour le voyage allé. C'est donc un voyage de 8h30 pour faire 600km en passant par des villages bien sympathiques pour la rétine.
Je suis arrivé le premier au gite de Bolendoz, le feu était déjà allumé (merci au propriétaire pour ce geste). Tom et Marie seront les suivants, suivi bien plus tard de Pierre, Thibault, Antoine, Barbara, Enrike et sa copine (désolé, j'ai oublié le prénom).
Le 1er novembre, 1 er jour sous terre, nous partons en direction de la Beaume des Crêtes. Thibault avait oublié son sous-pantalon, Antoine ses chaussures. Sur le temps qu'ils font l'aller retour au gite, je prends le matos pour équiper jusqu'au réseau des chinois. Quelqu'un d'autres veut équiper? (pas de réaction), Ok, je continue :) :).
Arrivée au collecteur, on constate que le niveau d'eau est vraiment très bas. Nous prendrons la direction de l'amont pour rejoindre le siphon. Marie s'est arrêté un peu avant, mais avait déjà fait plus que l'année passée, l'année prochaine elle atteindra certainement le siphon ;).
Le 2 novembre, nous prenons la direction de la Légarde. C'est Antoine qui souhaite équiper et nous arrivons très vite à la trémie (-130 m). J'ai même failli arriver plus vite que prévu. Lorsque j'ai enlevé ma petite longe lors du passage de fractio, j'ai pu voir à temps que mon descendeur était ouvert (j'ai eu un coup de chaud).
Ensuite, c'est le passage de la trémie au 7 étroitures. L'une d'entre elles, demande d'enlever le matériel pour pouvoir passer. Et même comme cela, tout le monde ne passera pas.
Le 3 novembre, c'est le jour de notre objectif pour ce camp, "la traversée du Verneau". Arrivée à la salle Machin, on enfile les néoprènes et on se fait dépasser par un autre groupe de 4 personnes (on se croisera régulièrement dans le réseau).
Nous avions prévu de passer par le puits qui shunt le siphon des patafouins, mais c'était sans compter le niveau très bas de l'eau et du passage de l'autre groupe par le siphon. Après une grande hésitation d'Antoine et la motivation de Tom et moi-même, c'est décidé, je vais passer en premier.
1er essai: je plonge la tête dans l'eau, je tire sur la corde jusqu'à ce que je n'y arrive plus (la corde était coincé dans un béquet rocheux), je reviens. Ce n'était pas pour rassurer les autres.
2ème essai: je remets la tête sous l'eau, je tire sur la corde, j'avance les yeux fermés, je tire encore, jusqu'à ce que je sens que la tête est sorti de l'eau. Ouf, c'est passé.
Les autres me suivront les uns après les autres.
Nous continuons notre traversée, par le tube en U, les salles du petit et du grand Negro, le passage merdique, le puits du légionnaire, du balot,...
Nous avons fait la traversée en +- 13 h. C'est la deuxième fois que je fais cette traversée, et j'espère pas la dernière fois.
Le 4 novembre, nettoyage du matos, du gîte et il est temps de reprendre la route. Toujours à moto, cette fois-ci, j'ai pris l'autoroute à partir de Reims pour gagner un peu de temps (2h).
Fred. Courcelles
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