mercredi 25 janvier 2017

RAPPORT GARDECHE 2d semestre 2016

5, 6, 8, et 15 juin. Lors de la découverte de l'aven Jan fin 2015, j'avais retrouvé un petit aven découvert dans les années 70 par le SCSP d'Alès (je l'ai baptisé: aven de la Chèvre, pour le crâne s'y trouvant). Avant le fond, une petite lucarne impénétrable semblait donner sur un ressaut ou un puits. Sur l'insistance de deux copains, je me décide à l'attaquer. 27 pailles seront nécessaires avec bien des ratés dans une roche très fissurée. 
Mercredi 22 juin. Trois nouvelles pailles et je finis par m'introduire difficilement dans l'agrandissement. La suite impénétrable semble être un ressaut bouché un mètre plus bas. J'abandonne.
                                                            
                   L'entrée.                                                                               La lucarne après ouverture,
                                                                                                                     au fond le ressaut.

Lundi 20juin. Ballade sur Labastide avec des amis allemands pour leur montrer différentes cavités.
Jeudi 23 juin. Je  retourne dans la combe menant à l'aven de la Chèvre, car dans les jours précédents, j'avais repéré une mini goulotte au pied d'un rang de roche semi enterré. Je commence à dégager et un vide intéressant semble s'ouvrir.

                                  
      La mini goulotte entre les pouces.                                        Un vide s'ouvre sous la goulotte.
Quelques pailles après.
                                  
Vendredi 24 juin. Je retourne à ce trou, continue l'agrandissement, et je passe. Un beau puits qui va en s'élargissant. Palier à environ 6 mètres sur un gros remplissage et descente à -11m au fond du soutirage.
Compte tenu de ce jour, je l'appelle aven Jeanne.
                                  
   Le puits vu de l'entrée, palier au fond.                                           Le puits vu du palier.  
                                      
Corde sur le palier, en bas le soutirage.                             Plancher suspendu décollé du remplissage.
Jeudi 30juin. En fin d'après midi, recherche sur La Bruguière après l'aven de la Jouvencelle, vu il y a près de 20 ans. Je le retrouve finalement assez facilement. Il faut dire qu'il n'est pas petit, il doit bien faire 40m2. Hélas, je vois que la galerie descendante au fond de l'aven est obstruée par un gros bloc qu'il faudra éclater.
J'avais à l'époque fait un tir aux cartouches Hilti, et j'aimerai poursuivre.
28 juin, 4, 8, 9 et 15 juillet. Gros travail à la Piscine (1), avec Jean Bernard et Philippe. C'est 620 gamates de pierres et de terre que nous remontons.
Dimanche 24 juillet. Retour à l'aven Jeanne pour la topo. J'aime déjà pas les topos de puits, et tout seul en plus, c'est la galère. Il faudrait d'ailleurs que je la refasse en la tournant de 90°.
Mercredi 27 juillet. Bartasse sur Aubarine: rien!
Lundi 1er août. Bartasse rive droite de la Cèze vers St Estève: plusieurs petits trous peu convaincants.
3, 5,et 8 août. Retour à la Piscine avec mon beau fils. Ce n'est pas le rendement des vieux! Seulement 147 gamates sur 2 jours, le troisième: éclatements de blocs. Les jeunes ne tiennent pas le choc! 
4 et 6 août. Bartasse derrière Aubarine: rien d'intéressant.
Dimanche 7 août. Recherche infructueuse, sur le Barry, de mon étroit aven Taucar.
Vendredi 12 août. Nouvelle bartasse rive droite de la combe St Estève.
Dimanche 14 août. Bartasse rive gauche du Peyrol. Une mini dépression moussue (25x10cm) accroche mon regard. Sans trop y croire, je dégage un peu et un petit trou apparaît.

                                  
         La mini dépression moussue!                                             Le petit trou...
15, 16 et 17 août. Je m'acharne sur ce trou et après 12 pailles, je passe. Hélas une mini salle, juste de quoi se retourner, au fond de ce petit puits de 2m. Ce sera l'aven de Peyre Höhle. 
                                    
                Encore un effort.                                                                 Mais oui cela passe.
                                                                
Jeudi 18 août. Bartasse sur le même secteur: Rien.
21, 23, 24, 28 août et 12 septembre. Retour à l'aven des trois fêlés (ouvert en 1991 avec Daniel et Jean Bernard). L'abord du trou souffle toujours autant par des fissures différentes suivant les remaniements du ruisseau après chaque gros orage. Bouché depuis plus de vingt ans avec de surcroît: il y a quelques années,la création d'une piste au dessus, le ruisseau servant de déversoir pour toutes les pierres inutiles de cette piste.
Sans point de repère précis (je n'avais à l'époque pas pris de photos car Daniel s'en chargeait très bien), j'espère être au bon endroit d'après les fissures.
A l'époque, l'aven s'était ouvert dans une dépression d'environ 60cm en dessous du niveau du ruisseau, comblé deux ans après par une crue. Aujourd'hui il y a en plus au dessus un mètre de pierres et d'argile venant de la création de la piste et sur environ cinq mètres de long, car tout ce que charrie le ruisseau en crue vient se bloquer contre ce bouchon.
Avec une certaine inconscience, je prends mon courage à deux mains et commence à balancer en aval, des m3 de pierres et d'argile. Ce mouvement répétitif et inhabituel du bras, m'occasionne au bout de plusieurs jours une douleur à l'épaule, que j'ai toujours quatre mois après. Je dois être toujours aussi fêlé!
A ce jour j'en ai encore pour autant à déplacer en croisant les doigts qu'une grosse crue ne remplisse à nouveau le creux que je reforme.
Lundi 29 août. Fin d'après midi. Retour à l'aven de la jouvencelle sur La Bruguière, pour éclater le gros bloc qui obstrue le conduit d'accès.
                                                      
       Le bloc dans le conduit.                                                                   Bloc retiré.
Jeudi 1er septembre. La Jouvencelle: je m'équipe, et me glisse pieds en avant dans le conduit descendant.
A peine ai je la tête dans celui ci que je prends une forte dose de CO2. Je ressorts aussi vite.... A revoir cet hiver.
2, 3 et 9 septembre. Retour sur un petit départ que j'avais trouvé avec Michel en mai. Après 10 pailles le conduit ne semble pas s'agrandir après. Vu sa proximité de la grotte de St Estève, il doit vraisemblablement la relier par un petit puits. Compte tenu de sa forte pente et de son exiguïté, j'abandonne ce trou baptisé Poupoutou pour Michel.
5 et 12 septembre. Nettoyage des parois à la Piscine (1).
12 et 187 octobre. Six pailles à l'aven du Peyrol pour éliminer des gros blocs dangereux dans la pente et sécuriser le travail de Roger et son équipe.
  
Jeudi 20 octobre. Bartasse autour du Peyrol. Je trouve un petit départ que je baptise trou de Peyre Hall et commence à le dégager.
Vendredi 21. Compte tenu de la forte pente pour accéder à ce trou, je passe 3 heures à la machette à tracer une sente d'accès.
Samedi 22. Désob de ce trou. Hélas, il ne semble pas s'agrandir et reste bien bouché. 
                                       
       Petite voûte et double départ.                                                 Champignon apparu le 22???
Falaises du Peyrol.
2 et 7 décembre. Bartasse rive droite dans une zone très pentue des gorges de la Cèze et traçage de sente.
Repérage de plusieurs départs dont deux à revoir.
Samedi 10 décembre. Retour vers ces deux départs. La sente me fait gagner un temps considérable et me permets de retrouver facilement ceux ci.
Le premier que je nomme grotte Cèzstève: trou vertical dans une faille de la falaise. Après 4 pailles, cela passe.
       
          La faille d'entrée.                          L'ouverture.                           Après 1ère paille
Après 2de paille.
 Petit puits d'un mètre qui débouche dans une salle basse (interstrate) complètement remplie d'argile. Nécessité de se creuser un chenal dans l'argile pour progresser. Faute d'outil adapté, j'arrête avec l'intention de revenir pour faire le tour de cette salle.
Le second (Galerie Fenja): joli couloir (1mx1,50m) sur plusieurs mètres pénétrant dans le massif et fréquenté par les sangliers et autres animaux, gare aux puces!Le fond est bouché, je dégage celui ci et gagne plusieurs mètres. Nouveau bouchon et petit conduit de bête creusé au sol. Dans le haut une lucarne dans l'argile laisse voir une suite remontante sur à peine un mètre. J'arrête.
            
                 L'entrée.                                     Le couloir.                              Le fond bouché,
                                                                                                                trou de bête au sol.
En cette saison le soir tombe vite et à 16h il est préférable d'arrêter si on ne tient à se retrouver dans le noir en plein bois escarpé.
29 décembre. A la demande de Roger, je retourne à l'aven du Peyrol pour ouvrir le fond étroit sur lequel ils ont commencé à batailler au burin. 5 Pailles seront nécessaires. Entre temps Roger et Maryse bartassant dans le secteur, sont venu voir. Roger insiste pour que je passe et dire ce qu'il y a derrière. Je m'exécute alors que je souhaitai laisser la première pour l'ensemble de l'équipe.
Derrière court couloir étroit, débouchant sur une petite cuve (diamètre:1,5m   profondeur: 1m), au sol une goulotte impénétrable continue...
L'aven malgré sa dimension, nous laisse sur notre faim. Il restera à revoir au fond, un petit départ vertical qui a été bouché lors de la désob.
Samedi 31 décembre. Pour finir l'année en beauté et offrir à Maryse et Roger peut être une première, je me rends à l'aven de l'Assiette (ou de l'Isatire2fois), (voir rapport au 12 juillet avec Fred), afin d'ouvrir l'étroiture verticale en milieu de puits.
Je me souvenais que c'était étroit, mais j'avais semble t 'il oublié que l'accès lui même l'était lui aussi (n'est ce pas Fred?). Il me fallait revoir mes prétentions à la baisse. 

Conclusion: un semestre sans résultat notoire.

Participants: Jean Bernard et Philippe. Stéphane.
Roger et Maryse, Michel, Yvon, Jean Pierre, Régis.