mardi 30 mai 2017

camps en Ardèche avec l'ULS

C'est à côté de Barjac que nous nous installerons pour passer cette semaine de spéléos.

Dimanche 2 avril 2017, nous serons divisés en 2 groupes pour visiter deux grottes et ensuite on inversera (L'aven de l'oubli et Armédia).

Les deux grottes se situent près du village de Tharaux.

Armédia est une grotte assez riche en concrétion mais on rencontre la présence de CO2. La C75 n'est pas de trop pour l'équipement du P45. Ensuite il faut suivre le balisage. Attention, on passe très près des concrétions. Il paraît d'après le 1er groupe qu'après une étroiture c'est de toute beauté, il y aurait un visu sur un lac de 17 m. Il faudra y retourner.

L'aven de l'oubli est d'une morphologie différente.
Avec Mateo, nous descendons les premiers et avant le dernier puits, nous continuons dans le réseau, nous passons une petite lucarne (chouette ça continue). Nous irons promener jusqu'à la base du puits qui donne accès à la dernière salle du bas.
Après avoir rejoint nos 3 camarades, nous descendons la corde équipé par le groupe 1. Nous pouvons tous contempler cette salle du fond.
Benoit est remonté en premier et en suivant les repères données, il a pu confirmer par sa lumière et par sa voix que la base du puits communique avec la salle du fond.

Nous sortons ensuite retrouver le groupe 1 sorti depuis un moment. Et c'est au village que Pierre nous demande si on a trouver la grande salle. NON, car on ne savait pas qu'il y en avait une. A retourner également.

On finira la soirée avec un bon Pates Bolo.

Lundi 3 avril:
Nous serons 7 à prendre la direction de la l'Aven de la Lucarne. Lors de notre arrivé près du camp Naturiste, je me rappelle que je suis déjà venu dans le coin avec Patrick (Gardechti). A proximité du trou, nous rencontrons 3 autres spéléos qui sont venus faire de la photo. Ils passeront devant et nous profitons pour casser la croute. Le soleil était au rendez-vous.

C'est Delphine qui goutera au plaisir d'équiper (enlever celui qui est sur place, installer le sien et accrocher à nouveau celui des autres).
Le descriptif n'étant pas assez précis, on se retrouve avec des cordes insuffisantes. Utilisation d'une corde de manière anticipé.
Matéo et moi allons voir après l'étroiture et rencontrons à nouveau nos 3 photographes Français. Ils nous expliquent que le P30 est juste après mais qu'il faut respitter car il y a un gros frottement. Sachant que l'on a déjà utilisé notre C42 et que l'on ressent le CO², on décide de remonter et de changer de grotte. Si on doit revenir, on prendra les cordes adéquates.

La grotte de la Buse:
Nous partons donc en direction de la Buse, à 2 min. du gîte. Pas de descriptif, je connaissais juste l'entrée de la grotte dans le fossé. C'est Maude qui démarre l'équipement et après être passé la première partie, des goujons sont en places (on a pas le matériel adéquat).
On profites du passage précédent pour faire un exercice de secours devant 2 des jeunes (Delphine et Karl). La victime est nommé d'office, ce sera Thibaut. Un palan poulie est mis en place avec 1 dév sur poulie et 1 dév humaine.
C'est ensuite que le plus beau arrive. Nous prenons prenons l'étroiture, descendons sur les broches, une salle bien concrétionné et balisés s'ouvre à nous.
Dans cette salle, un départ étroit et boueux, nous amène à un autre réseau et surtout une autre partie étroite. Maude s'arrête pour laisser passer Delphine (plus fine) afin de voir si ça vaut la peine de faire l'effort. L'information reçue est que ça passe et que cela donne dans une très grande salle.

Maude avance, je la suis. Après le 2ème passage étroit, je tourne la tête vers la suite et je me dis que ce n'est pas possible. Je commence un retour en arrière, mais Maude me remotive en expliquant la suite. Ouf, je suis passé ( le retour passera comme une lettre à la poste). Karl suit, suivi de Benoit, Thibaut et Matéo. Nous ouvrons grand les yeux car il y a des choses à voir, la salle paraît immense.

En haut de la première escalade, sur une mauvaise compréhension, on décide de faire demi-tour.

C'est Thibaut et Matéo qui s'occuperont du déséquipement. Nous sommes de retour au gite à 20h.

Mardi 4 avril:
L'objectif du jour est la grotte Saint-Marcel (réseau 4).
Nous serons 13 à prendre le départ (tout le groupe du gîte ainsi que la famille Moreau). C'est Jean-Louis qui aura fait la demande d'accès.

A 13 dans les puits, cela prends un peu plus de temps mais la bonne ambiance est présente. Nous avons progressé pendant 8h dans un vaste réseau reprenant de gros volumes, et de beaux concrétionnements.

Nos traversons le circuit touristique sous le regard ébahi des touristes présents. Quelles sont leurs pensées en nous voyant s'enfoncer dans l'obscurité du réseau? Des futurs spéléos? ou pas.

Mercredi 5 avril:
Maude et Murielle resteront au gîte.
2 groupes sont formés: Adrien, Pierre et Thibaut iront faire la buse jusqu'au réseau supérieur. Ensuite, ils iront voir la grotte Esteban.

Benoit, Matéo, Delphine, Karl et moi iront dans la grotte Esteban.
Après la visite, nous avons été voir l'entrée de la Barbette. Etant devant l'entrée, nous y sommes entré pour découvrir que ce n'était pas qu'un boyau mais qu'il y a un peu de volume.

Ressorti, nous retrouvons Maude et Murielle au gîte. Dans l'après midi, nous prenons la route pour les cascades de Calcatès à Roque sur Cèze.

Après une petite sieste, direction le village. Pas de chance, la gérante du café était en pause. Ce n'est pas grave, l'auberge un peu plus loin nous a abreuvé.

Au soir, tout le monde se retrouve pour un barbecue couscous (très bon comme d'habitude).
Alors que le repas était terminée depuis un certains temps, une odeur de brûler arrive dans les narines Ce n'est pas grave, c'est l'ampoule qui a pété (pensais-t-on). C'est alors que j'allais chercher de l'eau que je vois que la plaque électrique était toujours allumé. Le plat en verre contenant la semoule posé dessus. J'ai soulevé le couvercle et PAF, le plat en verre explose. Un fou rire démarre dans la pièce (n'est-ce pas murielle?), et on se met à tout nettoyé.

Jeudi 6 avril:
Nous prenons la direction de la Goule de Fossouby.
De beaux puits seront équipés jusqu'à la voute basse. la voute mouillante sera, ce jour, un siphon. Celui-ci n'étant pas très accueillant (sale, branche, mousse,...), nous décidons de faire demi-tour.
C'est en remontant que Thibaut laissera couler un kit contenant une corde et quelques mousquetons au fond d'une vasque.

En attendant les derniers, c'est à une cour de récréation que nous avons droit dans et en dehors du bassin d'entrée. Le soleil présent aidant.

Il nous reste du temps, les personnes n'ayant jamais vu le pont d'Arc partenet avec Benoît. Tandis que je vais avec Pierre et Maude effectuer une petite randonnée qui prend son départ à la Bastide en passant par un point de vue sur les gorges d'Ardèche d'oû l'on peut apercevoir le pont d'Arc. +-7 km en 1h30.

Vendredi 7 avril:
C'est notre dernière sortie du camp.
Pierre restera avec Murielle aujourd'hui et nous prenons la direction de l'aven Rochass. L'entrée se situe dans les gorges de l'Ardèche.
Nous serons 7 à descendre sous terre.
Après le plantage de 2 spits ratés. Matéo en a replanté un et on descendra jusqu'à la base du P40.
Mathéo et Thibaut iront voir en direction du P60 mais ne descendrons pas le puits. Entretemps, Delphine dégage Karl de la corde (entrainement).
En remontant, un petit regard dans la galerie des ours. On peut apercevoir un superbe disque tout blanc et bien protéger par le balisage.
Tout doucement, nous remontons, il est déjà 18h30 et il était prévu de prendre l'apéro chez les Moreau.
Lors de l'apéro, nous avons l'occasion de voir en action des baguettes de sourciers.

C'est ainsi que se termine le camp d'Ardèche d'avril 2017.

Fred