dimanche 26 mai 2013

escalade yvoir mai 2013

C'est un samedi 18 mai 2013 que nous prenons la route vers les rochers d'yvoir.

Malgré la météo de toute la semaine et le scepticisme de la troupe, nous tentons de garder la sortie.

A notre arrivé, les premières voies, étaient encore un peu humides. Nous commençons par l'aiguillette avec quelques moulinettes.


A l'arrivé de la deuxième voiture, quatre d'entre nous démarrent l'ascension jusqu'au sommet afin de redescendre par un petit rappel dans le vide (assez sympathique).



La matinée est déjà passé, un petit repos pour reprendre des forces et nous nous déplaçons sur la grande dalle pendant que Hubert et Marie prennent à leur tour le chemin pour le sommet de l'aiguillette.



Sur cette dalle, nous faisons différentes voies, que chacun essaie de faire en premier.



Dolorès ira jusqu'à un 6a (si je ne me trompes pas) sur sa dernière voie avec David.

Nous (Hubert, marie et moi), pour notre dernière ascension de ce jour, nous grimperons à 3 dans le dièdre qui fait du 5a+.

 

Bernard et Zackary s'entrainent à grimper en premier et installer la moulinette assuré par Gérard.

Tout cela dans une après-midi bien ensoleillé.

Frédéric Courcelles



Participant: Zackary, Marie, Dolorès, moi, Hubert, Gérard, David et Bernard.

samedi 11 mai 2013

sortie d'initiation

Nous avons commencé l'escalade depuis peu et sommes donc rentrés en contact avec des personnes passionnées par la spéléologie.

Nous voulions également expérimenter cela. Nous en avons fait une première fois et ce fut très intéressant.

Je racontais notre aventure à quelques collègues de travail et c'est là que Frédéric, l'un d'eux, me raconta qu'il en faisait également. Il nous a proposé d'aller en faire et avec plaisir nous acceptions son invitation. Je lui demandais néanmoins pour une expérience un peu plus intéressante et nous n'avons pas été déçus.

Nous sommes passés par des passages extrêmement étroits et courbés à la fois qui nous emmenaient dans des salles extrêmement impressionnantes. Frédéric et Philippe avaient vraiment tout prévu, ils nous ont réchauffé une soupe. Ce qui nous a remis d'aplomb pour la suite. Nous sommes passés par des cascades et passages d'eau.

Nous avons même rencontré des gens travaillant sur un chantier afin de découvrir un nouveau passage.

Ils ont également su répondre à toutes nos questions. Ce fut donc également très ludique. Ca restera en tous les cas un de mes plus beaux moments.

Marie Dewaele

Fontaine de Rivire

C'est un dimanche 28 avril que nous prenons la route dans la direction des Rochers de Sy.

Notre président Gaëtan Gompel, qui devait nous accompagner pour cette sortie, ne sera malheureusement pas de la partie suite à un empêchement.

C'est donc Philippe Lacante et moi même qui participerons à cette jolie sortie.

Arrivés sur place, on nous explique que nous serons dans le deuxième groupe car en effet il y avait bien du monde. Pour finir, alors que le premier groupe était presque prêt, on nous demande si on veut bien être dans le premier groupe. Quatre à quatre, on se change et nous sommes prêts à démarrer.

Après un petit spitch au bord d'une résurgence, nous arrivons près de l'entrée.

Un à un, nous entrons dans l'entrée, qui à première vue à l'air étroite mais lors de la sortie on avait l'impression que l'on pouvait se retourner dedans.

Nous fermons la marche, Philippe et moi, sur le groupe de 16 personnes et profitons de regarder les quelques concrétions par ci par là, pendant que le groupe avançait. Nous les rattrapons sans devoir mettre d'effort à la petite baignoire. On pouvait même les suivre au son (haaa, beuuurk,...). En effet lorsque l'on y arrive une petite marre d'eau presque boueuse.



Ensuite nous continuons le parcours, jusqu'au moment où nous commençons la désescalade. Nous découvrons dans cette partie des volumes un peu plus grands avec des concrétions dans tous les coins. Nous descendons jusqu'à la base du lac afin de se lancer sur une vire pour arriver de l'autre côté de celui-ci. La partie vire est un peu plus sportive mais assez amusante (tout le monde ne le voit pas comme cela).

Lorsque tout le monde est arrivé de l'autre côté, les Scurions et nouvelles Petzl se mettent à l'unisson pour l'éclairer, le plus grand lac souterrain de Belgique.

On m'avait raconté que à une précédente visite, des plongeurs étaient dans le lac avec leurs lumières. Ca devait être un spectacle magnifique.

Sur le chemin du retour, nous allons croiser le deuxième groupe, c'est à ce moment-là que l'on fait connaissance avec les autres personnes de notre groupe, Les Sans Ciel, Les suspendus et un groupe de 3 personnes d'Allemagne.

Nous remercions les personnes gérant cette grotte, ainsi que nos guides du jour.

Frédéric Courcelles


mercredi 1 mai 2013

RAPPORT GARDECHE PAQUES 2013

Petit retour en arrière.
Mai 1999.
 Bloqué chez moi suite à mon opération d'hernie discale, je passe le temps à étudier en détail mes cartes d'état major. Sur l'une d'entre elles, je repère entre autres une petite combe intéressante sur un plateau en bordure de l'Ardèche et qui pourrait faire l'objet d'une prospection.
19 juillet 2001. 
Je me rends enfin sur cette zone et tombe sur un aven non fréquenté et pour cause. Je me penche sur l'ouverture et recule aussi vite: il est rempli de CO2 jusqu'à la bouche. Cela me rappelle un aven sur la commune de La Bruguière. Je me dis qu'on ne risque pas de m'y revoir.
L'entrée de l'aven.
Décembre 2009. 
Avec Jean Bernard et après une bartasse sur une zone où je cherche depuis des années un trou souffleur qu'on m'a indiqué, et passant près de l'aven à CO2, je me propose de le lui montrer. 
Curieusement, il n'y a pas de CO2 à l'entrée. Faute de matériel, on se dit que cela vaudrait la peine de revenir et voir de combien on peut y descendre.

25 août 2012.
Jean Bernard me tannant la peau depuis pas mal de temps pour y retourner et ce malgré mon scepticisme, je m'y décide enfin.
L'aven fait environ sept à huit mètres de profondeur et pas une trace de CO2. Bonne surprise.
Jean Bernard dans le bas du puits d'accès.
On commence à dégager et entreposer dans la petite salle supérieure les tas d'ossements qu'il y a au fond. 
Accès à la petite salle et traces des tirs

Le trou devait servir comme cela se faisait dans le passé de dépotoir pour les bêtes crevées ( chèvres, ânes, chiens...). On dégage aussi pas mal de blocs et cailloux, et l'on fait trois tirs "paille" d'élargissement.
Pour quelle désob sommes nous partis???
Ne connaissant pas le nom de cet aven, nous l'appelleront dans un premier temps et pour rester modeste le "Trou aux Cailloux".

Jusque fin novembre, nous n'y retournerons pas.
Après mon départ et jusque fin mars Jean Bernard y  effectuera seul quatre séances de désob.

A mon retour début avril, il s'avère qu'il a percé la trémie du fond et se retrouve au dessus d'un puits étroit où il ne tente pas de prendre le risque de descendre seul.

Mercredi 9 avril 2013.
Avec Jean Bernard, on y retourne. Retrait d'un long bloc instable à l'aplomb du puits, nous permettent de passer plus à l'aise.
Le départ du puits et son bloc instable à extraire.
Le puits vertical d'environ neuf mètres se fait au travers d'une faille impénétrable à droite comme à gauche.
Le courant d'air extérieur semble partir dans celle ci, mais est ce un courant d'air tournant que l'on ressent dans la petite salle supérieure?
Au fond, on se trouve sur un petit palier, suivi d'une pente abrupte d'environ trois mètres que l'on peut désescalader.
Vue du palier vers le haut du puits.
 Le fond est bouché. Au dessus, une courte cheminée avec une belle coulée massive.
La coulée massive.

Gros dépôt de calcite sous la coulée et reposant sur le fond.

Vendredi 12 avril.
Jean Bernard retourne seul et entame la désob au fond. Le problème est le stockage des gravats, possible uniquement sur le dépôt. C'est à dire très réduit, et il ne faudrai pas que la suite passe en dessous de celui ci..

Samedi 20 avril.
Nous y retournons..
Je pose en paroi cinq cornières avec goujons au niveau du palier en vue d'y fixer un câble acier derrière lequel on posera verticalement un grillage de chantier puis des planches épaisses, afin d'y entreposer les gravats du bas.
On aurai pu éventuellement les remonter en haut du puits de neuf mètres, mais toujours avec le risque de faire tomber une pierre sur celui qui est en bas. Mais une fois en haut, il fallait encore aller vider les seaux dans la petite salle supérieure...
Je prépare tout le matériel en prévoyant un câble plus long s'il fallait par la suite remonter le barrage.

Mercredi 23 avril.
Bloqué par une épaule douloureuse, je suis contraint de laisser Jean Bernard aller seul descendre le matériel et poser le câble.

Suite à ma remontée dans le Nord, je lui laisse le soin d'installer le matériel pour mon retour fin mai et commencer la désob au fond.
Et oui mon cher Jean Bernard, c'est fini le temps de Saint Privat où tu m'exploitais, maintenant c'est moi le négrier!!!

Participants: les gardéchois Jean Bernard BOULOUIS et Patrick SOETENS