jeudi 1 juin 2023

 Rapport Gardèche 1er trimestre 2023

Dernières photos Réseau Bernard Magos.


Avant de terminer l'année 2022: trois nouvelles sorties.

Lundi 26 décembre, parti pour déséquiper la C30 dans l'ANB11, je me rends compte d'avoir oublié la clé de 13. Compte tenu que l'équipement est en place depuis un an, les moustifs doivent être bloqués. Du coup, je me rabats sur une petite prospection dans ce secteur et je tombe sur une dépression d'environ 5m de diamètre emplie de ronces et trous de blaireaux (ce sera l'ANB14). En fait un ancien aven bouché, perte d'une petite combe. A revoir.



Mercredi 28, je retourne enlever la C30. puis prospecte autour pour trouver un petit départ au pied d'un banc de roches (ANB15).
Après dégagement des blocs obstruant l'entrée, je passe l'étroiture, suivie d'une mini cloche avec une fenêtre à gauche et petit ressaut étroit,
pour arriver dans une mini salle concrétionnée; hélas sans suite évidente ni courant d'air.
Un de ces nombreux trous qu'on referme et laisse à la nature. Ce que l'on devrait faire plus souvent.

Vendredi 30, retour au Réseau B. Magos pour finaliser des bouts de topo dans deux zones étroites et plus complexes.
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Année 2023.

Deux courtes sorties en ce début d'année dans le Réseau B. Magos pour topographier un boyau étroit qui plonge au départ à plus de 30° en laminoir-compresseur entre les colonnettes. Je m'y étais engagé en 2018 sans aller au fond car la pente s'accentue et peut se transformer en piège la tête en bas. Cette fois ci, je n'ai même pas osé franchir le passage le plus étroit !!! (Je vieillis !😠). Le Disto se contentera de me donner une longueur partielle. A l'avenir visualiser plus loin avec une perche.
La pente démarre au fond à droite de l'étiquette rectangle de 11cm.
Attention de ne rien laisser glisser, surtout le casque !

Je profite d'une de ces séances pour faire quelques photos d'ensemble dans le réseau.           Cela me change des photos de détails que j'ai l'habitude de faire.                                               A la différence du photographe qui a des assistants pour tenir les éclairages à différents endroits et leur faire à la voix régler ceux ci jusqu'à obtenir la meilleure photo. Quand on est seul, on ne peut X fois aller les régler, car c'est chaque fois s'aventurer entre les concrétions avec les risques de casse. En conséquence je m'en abstiens et ne fait qu'une fois la photo, tant pis si il y a des zones surexposées ou trop sombres. Elles pourront toujours être refaites si le photographe pro le décide. Pour mes éclairages, j'utilise que de simples frontales Led.
A vous de juger. iI y a encore à apprendre, mais bon .......... !
















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En janvier, nouvelle séance dans notre trou souffleur qui nous balade dans ses trémies et sous le  plancher effondré à la recherche du courant d'air perdu et donc de la suite. Ce n'est pas "à la recherche du temps perdu", mais c'est tout comme. 
Désob entre paroi et trémie.
Blocs coincés et soudés à éliminer
Et un stockage de plus en plus envahissant dans la salle d'entrée.
Participants: Guido Goossens, Nicolas Richardeau.
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En février 2020, j'avais repéré un trou que j'avais commencé à ouvrir (voir rapport 2020).
Début avril de la même année, j'y étais retourné et commencé à dégager pour pouvoir me glisser dans le boyau qui suit. Boyau de 8m de long environ sur 15 à 20cm de haut. Au bout ce dernier pente à droite en suivant la voûte. Vers 12h30, je ressort déjeuner et 20 minutes après y redescend. Je dois ressortir aussi vite: le CO2 étant monté rapidement et fortement, impossible d'allumer le briquet !!! D'où vient-il ?
Trois ans après, je le reprends.
La motivation est double:
- La forte et rapide montée de CO2 prouve vraisemblablement la présence d'un volume quelque part.
- La ressemblance du départ avec celui de la grotte des Fontaines où Jean Bernard avait tant travaillé et ouvert une bonne cavité laisse espérer un résultat similaire, sauf qu'ici la suite n'est pas visible et le courant d'air faible (en contradiction avec la montée en CO2).
L'entrée présente une forme de voûte qui se prolonge dans le boyau. Il me faut désormais creuser tant le fond de l'entrée 


que le sol du boyau:
et enfin la pente  au bout à droite où il faut descendre.


C'est là que je comprends pourquoi Jean Bernard agrandissait si largement ses boyaux. En effet, sortir des gamates de gravats, c'est autre chose qu'un simple ramping de spéléo-touriste. C'est ainsi que de mi janvier à fin mars, j'y consacre 19 séances à sortir plus de 570 seaux à 9 kilos mini par seaux, soit plus de cinq tonnes de terre et de pierres. Je dois être malade! En tout cas ce comptage me fait penser souvent à J.B. Ah! S'il était encore là.
Bon, désormais l'entrée, le boyau et la pente sont confortables comme il aurait aimé.

Hélas, vers le fond malgré du concrétionnement,
la suite n'est pas visible
et vers où ?
A ce stade, je suis perplexe. Soit je suis face à la paroi d'un côté de la galerie d'origine, soit je suis dans l'axe de celle ci et donc de la pente de la voûte. Mais c'est vraiment bouché au sol de partout.
Je vais devoir attendre une période où les échanges gazeux intérieur-extérieur sont plus importants dans l'espoir, peut être, de trouver la suite.
Le calcaire est ici très blanc (à priori du barrémien, bédoulien? tendre, poreux et parfois humide).
Mais on trouve aussi des formations calcaires moins courantes:
certaines font penser  à la pierre ponce, tuf ou corallien ? Ou dépôts successifs de fines plaquettes de calcite?
            
une autre aux plaquettes style Rose des Sables !

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Mi mars, on reprend une séance film dans une grotte ardéchoise fermée à caractère préhistorique.
                                                                     Photo Bernard Couderc.
Très belle poterie en place.                    Photo Bernard Couderc.
Détails

Coupelle retournée au sol.                        Photo Bernard Couderc.

Participants: Daniel Penez, Claudine & Bernard Couderc, Claude Braize, Guido Goossens et Nicolas Richardeau.
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Quelques prospections et balades (Cotepatière, Sauvas...). Descente à l'aven du Garel sur Labastide pour récupérer du matériel laissé depuis 2012, et où avec Jean Bernard, on avait doublé la profondeur. A noter l'absence totale de CO2 alors que je l'ai connu fortement gazé jusqu'à son ouverture.

Le Gardèchti.















































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