mardi 12 septembre 2017



RAPPORT GARDECHE AVRIL à AOUT 2017

4, 6, 21 Avril. C'est bon: je passe au B2 (voir rapport 1er trimestre).
                        Le puits d'environ 1m de large descend en forte pente argileuse et ressaut sur 8 mètres.
Ph1: Début du puits (P2)
Ph2: le P2 au 1er palier
En bas du P2,sur la droite une coulée obstrue la suite du puits. Trois petites ouvertures, environ 40x20cm donnent sur une niche en pente forte vers une autre ouverture de dimension similaire, accès à la suite (P3) Ph 3 & 4.
Quelques pierres lancées laissent penser à une chute d'une hauteur similaire d'environ 8 mètres.
Ph3: une des trois ouvertures dans la coulée.
Ph4: autre ouverture d'accès.
En bas du P2, sur la gauche, un petit passage bas en se coulant entre les concrétions donne accès à une salle d'environ 6x4m bien concrétionnée. Ph 5 à 8.


   Photo 5: Dans l'entrée de la salle
Ph 6: dans la salle.
                                                                                                                 Ph7: Vers la diaclase.                                   
Ph8: Plafond typique de la cavité.
Dans cette salle sur la droite,une petite escalade donne accès à une diaclase étroite et courte. Photos 9 à 11.
Ph 9: Fond dans la diaclase.
Ph 10: Draperie corrodée dans la diaclase.
Ph 11: Plafond dans la diaclase.
Dans la salle sur la gauche, une petite conduite impénétrable au début (plancher stalagmitique) et en pente, donne accès vers un autre petit puits (P4), lui aussi d'environ 8m (au son).. L'élimination du plancher (argile sur calcite) permet de me glisser dans celle ci. Au bout la conduite plonge fortement vers une petite ouverture qui donne accès à la suite. La forte pente et l'exiguïté me font abandonner une tentative de désob à cet endroit. Photos 12 à 14.
Ph 12: Entrée de la conduite.
Ph 13: La conduite en cours d'agrandissement.
Ph 14: Fin de la conduite et accès au P4.
A droite de la conduite, entre des lames où j'ai stocké discrètement les gravats invisibles, il est possible de se glisser. Après quelques mètres de contorsions, un espace plus large donne sur un nouveau regard vers un puits de même profondeur. En fait, ce regard donne (invisible) dans le plafond de la conduite !!!
La poursuite de l'explo passe donc par la suite du P2 vers le P3. Celle ci étant dans une coulée, nul doute que les parois en dessous doivent être concrétionnées (contrairement à l'accès par la conduite au P4). Elargir à la paille, même petite, c'est envoyer des gravats avec le risque de casses.
N'ayant plus de caméra en fonctionnement, je ne peux vérifier.
Il y a donc là un dilemme, un choix entre la protection et la découverte.
Je n'ai pas encore tranché.

9 avril. Retour à la Sablière dans un petit aven où j'avais travaillé au printemps 2015 dans un laminoir. Au bout de 3 pailles, j'abandonne: trop dur et absence de courant d'air.

25, 28 avril & 1 mai. Dans le secteur du B2, je m'attaque au B10: un couloir bas dans une falaisette.
Après 6 pailles dans un pont rocheux très récalcitrant, je passe. Photos 15 à 17.
Ph 15: Entrée du Bec 10 ou trou du rouge gorge.
Dans l'ombre au fond: le pont rocheux
.Ph 16: Le pont rocheux avec inscription.
Ph 17: Inscription feutre. A priori:
14/.../87
JM
Je fais une dizaine de mètres avec au bout, un court laminoir à creuser, puis le couloir tourne à gauche et bute sur nouveau pont rocheux et concrétions. 
En l'absence de courant d'air (on n'est pas dans l'Aude), j'abandonne. Photos 18 à 20.
Ph18: Le couloir vu du milieu.
Ph 19: Le court laminoir à creuser.
 
Ph 20: Le fond.

30 avril & 18 mai. Bartasse sur St André de Roquepertuis dans la ravin de Barbaquière. 
                               Vu trois petits départs. Photos 21 à 23.

Ph 21: Trou type renard
Ph 22: Trou 3m au dessus, doit être en relation.
.Ph 23: autre départ.

2 mai. Réouverture de l'aven Jana, pour permettre à l'archéologue d'entamer sa fouille et son étude sur la sépulture multiple. Retrait des blocs et pierres cachant l'entrée et pose d'une grille. Quinze jours après, travail inverse: pose d'un feutre de chantier sur la fouille de surface et couverture de celui ci (environ 4x2m), et fermeture de l'aven grille plus blocs.
 Travaux effectués avec l'équipe du club de St Privat.

9 mai. J'amène mon collègue allemand Jan, à l'aven "Jan" que j'avais trouvé en novembre 2015. Il ne   l'avait pas encore visité. Il peut y faire une première dans un couloir que je lui avais laissé.                  Photos 24 à 26.
Ph 24: Fond de l'Aven Jan.
Ph 25: Ca se fête.
(A consommer avec modération)
Ph 26: Sinon la sortie sera difficile Jan !
Il y a une désob possible au fond, mais il faudra aménager un échafaudage grillagé contre la pente pour stocker les pierres. Encore faudra t'il le faire passer par l'entrée ( je ne suis pas un adepte des agrandissements intempestifs. Il faut garder le caractère sportif à la pratique de la spéléo).
J'en profite pour lui montrer l'aven Jeanne que j'avais trouvé dans le même secteur en juin 2016.


 2 juin. Aller et retour jusqu'au siphon dans Baume Salène: à cette date, cela passe,mais juste...
 TPST: 2h30. L'occasion, comme souvent de rouvrir le passage ensablé du court circuit. Il faut  compter 40 minutes du siphon à la sortie.

Juillet. La venue de Fred dans le Vaucluse lui permet de faire deux incursions dans le Gard.
Cette année pas de puits. S'il était venu un mois plus tôt ou s'il m'avait prévenu lors de son          passage dans le Gard au premier trimestre, on aurait pu faire une grosse sortie...
 Histoire de ne pas perdre les habitudes de la spéléo sportive à la belge, je lui ai choisi deux réseaux à étroitures que je ne connais pas ou peu (région de la Cèze).
Le premier: joli réseau pour ses concrétions, la plupart à portée de mains. Le réseau est un peu labyrinthique avec étroitures, mais le gros problème est un sol gras qui condamne à terme irrémédiablement les beautés de celui ci. Une porte ou la fermeture de ce réseau aurait été bien nécessaire. La présence de CO2 dans la grande salle déclive nous a empêché de faire l'intégralité.
Le second: l'aven A..... Réseau lui aussi étroit, mais avec l'avantage d'avoir un sol pratiquement sans argile ce qui lui permet de garder un aspect très propre. Se déchausser à certains endroits est conseillé et regarder. Photos 27 à 31.
Ph 27.
Ph 28.
Ph 29.
Ph 30.
Ph 31: Bon! C'est fini Fred. On sort oui ou non ?

20 juillet. Une grotte sur la cèze avec Olivier et guidé par Régis pour voir une partie que je n'avais  pas eu l'occasion de parcourir en 2010 et 2013. Là aussi, une forte fréquentation dans un  réseau argileux montre en quelques années une rapide dégradation. Faudra t'il en venir à  mettre des portes partout ? Pourra t'on encore "publier" longtemps sur le Net ? Ou faudra t'il revenir au bulletin papier de club partagé entre amis spéléos ?
Mais n'y a t'il pas avant tout une véritable éducation du spéléo en matière de "Protection" et donc de "Respect" tant des autres que des cavités et de leur patrimoine ? Photos 32 & 33.
Ph 32: Champignon ?
Ph 33: Pâtes ?

Août. Cinq séances de remontées de terre et de pierres avec J.B, à l'aven de la baume des Guèpes. 
 Au fond (-7), le puits incliné forme une cloche sous la pente. Les parois semblent partir verticalement. Du coup le puits va passer d'un diamètre  de 1,20m à un ovale de 1,20 sur 2,50m. C'est à dire deux fois plus de remplissage à remonter..... Il faut espérer que cela change vite de forme.

Participants: Jean Bernard et Philippe.
Fred.
Jan et Reiner
Régis et les membres de son club.
Olivier.
Le Gardèchti.






4 commentaires:

  1. Blog bien vivant. Félicitations.

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  2. Pour Baume Salem Il y a encore un beau siphon à plonger sur les arrivées froides qui se trouvent en début de la grotte au niveau de la jonction du boyau rond de 1 m de diamètre qui est l'accès commode au réseau en rive droite.Quand j'étais tout jeune J'étais au GNES et j'avais plongé en apnée avec un copain de mon âge de la SEES le siphon :-2m,4m de long.Sortie dans une petite galerie de 20m de long.Le ruisseau de 15 l seconde sort d'un siphon vert qui ne nous donne pas envie de réitérer nôtre exploit.Il y a une vingtaine ou trentaine d'années ,j'y ai amené mon bof et son copain, tout deux plongeurs au club spéléo de Grasse.Ils ont plongé dans de grosses galeries jusqu'à -20m de profondeur,arrêt sur rien....A signaler la rencontre de 2 poissons prouvant une relation avec la Cèze,mais l'analyse et température de l'eau démontre une eau mélangée avec une arrivée karstique....Ce siphon semble n'avoir jamais été replongé

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  3. En fait pour poursuivre les explos dans le réseau principal de Baume Salem,il faudrait démanteler le barrage béton qu'on avait érigé à l'entrée.Cela pourrait remettre la grotte en charge et lutter contre l'ensablement général.En ouvrant les vannes de la source du moulin à Montclus cela accélèrerait l'évacuation des limons et vases.... De plus on sauverait un grand nombre ... de castors

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  4. Désolé Daniel, je viens de voir seulement 5 mois après tes commentaires...
    Les siphons pour être froids sont froids. Peut être le contraste avec l'eau tiède de la Cèze.
    Pour le premier barrage, cela fait des années que je pense à le démonter, d'autant qu'il ne sert à rien sinon à piéger des castors, et effectivement il pourrait réduire l'ensablement grâce à une alimentation plus continue. Il va falloir que je me décide. Le seul risque est peut être une augmentation du nombre d'objets flottants qui entreront dans le réseau jusqu'au siphon avant la salle de l' Infini.Ce siphon a souvent l'aspect d'un dépotoir flottant...

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