samedi 2 mai 2015


Petit Rapport GARDECHE Printemps 2015

Jeudi 19 mars. La propriétaire de mon ancien camping m'avait signalé en début d'année avoir, lors de                                  travaux, ouvert et rebouché certains trous, dont un sur lequel elle a mis une tôle. 
Je me précipite quelques jours après mon arrivée, hélas le trou avec la tôle étant en plein milieu d'une route a été recouvert! Par contre à 15 mètres il y a un petit aven que je ne connaissais pas, juste derrière un mobil home. Y aurait il une connexion? Je reviendrai équipé.

L'entrée
Dimanche 22 mars. En fin d'après midi, pour se relaxer, bartasse derrière Aubarine. Je trouve à l'angle d'un                                 petit ranc de falaisette un départ sans intérêt: 2,50m.
Je passe par la récente aire de nourrissage des rapaces, mais c'est plus de 100 corbeaux qui s'envolent au fur et à mesure de mon approche. Si maintenant on nourrit les nuisibles...
Je fais le détour par ce trou que j'ai appelé le P44 (rien à voir avec l'hypothétique profondeur d'un puits).   Un départ qui doit être intéressant positionné assez haut et formé d'un couloir descendant de 3 mètres qui s'enfonce dans le massif. Il serait grand temps que je m'y attaque. Un de plus...

                                                     
               Entrée du P44                                                                    Le départ du couloir du P44

Vendredi 27 mars. Retour à l'aven du camping. 
                             Petit puits d'entrée de deux mètres, en face une petite conduite forcée que je dégage de ses blocs pendant une heure pour arriver sur un pincement. En l'absence de courant d'air je laisse tomber. Juste avant sur la gauche une autre petite conduite coudée avec invisible un petit ressaut et semble t'il un petit courant d'air; à revoir éventuellement, d'autant qu'il peut se diriger vers le trou de la tôle.                   
Le puits d'entrée se poursuit sur la droite par un éboulis de terre très pentu sur environ cinq mètres. 
En bas le petit réseau se divise en deux. a gauche en revenant en arrière une courte galerie donne sur une faille très étroite (corde bien utile) de trois mètres mais sans suite.
En face, la galerie se poursuit sur moins de dix mètres jusqu'à une étroiture donnant sur un ressaut glissant (sortie délicate, corde préférable!). En bas du ressaut, plusieurs diverticules concrétionnés. En passant au dessus du ressaut la galerie continue: étroiture, puis galerie remplie d'argile et plancher stalagmitique en surface formant laminoir. Je passe deux heures à casser sur deux mètres de long le plancher et creuser l'argile pour avancer.
Je reviendrai le 11 avril pour gagner deux nouveaux mètres dans les mêmes conditions. Deux mètres plus loin le laminoir donne sur un coude vers la gauche et avec semble t'il une petite arrivée de surface à droite. Le tout forme un gour en cascade. Pour y accéder il faudra soit faire sauter des blocs fichés au sol ou s'attaquer au plafond. Mais il ne semble pas y avoir de courant d'air...
                                               
                Don't Disturb!                                                           Nombreux anneaux d'excentriques.

Jeudi 2 avril. Avec Jean Bernard, on a convaincu Philippe (dit le Zombie) en congés pour quelques jours, à                       venir nous donner un coup de main pour la journée à l'aven des Guêpes. A trois, on dégage ferme: je déblaie au fond, Jean Bernard et Philippe remontent les gamates. Nous arrivons enfin au bout de la pente d'accès. Nous avons vidé environ huit mètres depuis le début et sommes désormais à l'aplomb du puits, rempli de blocs bien entendu... Sur la droite, une petite conduite de surface arrive en plafond.
 Ce qui est intéressant c'est que maintenant ce sont des blocs et non de la caillasse de toute taille et de l'argile comme dans la pente de remplissage. La petite conduite a du vraisemblablement nettoyer le fond de cette pente et emmener entre les blocs l'argile du bas de pente.
Maintenant le problème est de savoir le diamètre du puits; car s'il fait plus d'un mètre, il faudra retailler le bas de la pente, et plus il sera large plus il faudra revenir en arrière ...

Aven des Guêpes.

Mardi 14 avril. Début d'après midi. Il fait beau, j'en ai marre de bosser à l'intérieur et je remonte vendredi                            dans le Nord. Voilà de bonnes raisons pour aller sur le terrain.
Direction Labruguière sur les terrains d'activités de mes amis Maryse et Roger, pour y agrandir l'entrée de leur aven impénétrable de l'Assiette (1). J'avais commencé le travail en novembre dernier en galérant dans une roche de surface fissurée et peu sensibles aux effets des pailles. Je ne pensais pas avancer beaucoup, mais travaillant un peu plus bas j'avais une roche déjà plus compacte et obtenais d'excellents tirs pour arriver en bout de pente sur le bord du puits vertical et de forme ovale, estimé à 10 - 15 mètres. 
Il n'est malheureusement pas passable, à moins de se casser le dos; il faudra élargir pour pouvoir se retourner.
A l'avant dernier tir, je vois arriver mon Roger en tenue de désobeur. Il a entendu mes tirs alors qu'il travaillait à 300 mètres de moi dans un trou qu'il ouvre. (1): il me signale qu'en fait je ne travaille pas sur l'Assiette qui est un peu plus loin, et qu'il faudra donner un nom à cet aven...
Le puits est au bout du pied!

Participants: Jean Bernard, Philippe et Patrick




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