Mardi soir 08/07, je m'aventure à Chadouillet afin de trouver l'entrée de la Cotepatière. Après m'être garé près du pont, je suis le chemin longeant la rivière. La rivière étant à sec, malgré les violents orages de dimanche et lundi. La crue serait-elle déjà retombée, ou ne serait-elle pas arrivée jusque là? Je traverse le nid de la rivière pour aller jusqu'à la résurgence de Peyrejal. Je peux apercevoir à quelques mètres de l'entrée le siphon.
Je reprends mon chemin vers la Cotepatière. Je ne me mouillerais pas pour arriver jusqu'à l'échelle, toujours aucune trace d'eau. Je traverse donc cette cavité de +-300 à 400 mètres, les galeries sont assez hautes avec quelques tournant mais aucunes possibilités de se perdre. Il y a qu'un seul cheminement à parcourir avec quelques concrétions à admirer. Je me baisse pour passer le passage bas afin d'arriver à l'aven qui sépare les deux grottes (La Cote patière et La Cocalhère). Je décide de faire demi-tour, le soir arrive et je n'ai pas ma lampe de secours. J'essaierais de revenir plus tard, avant la fin des vacances afin de prendre quelques photos et visiter la Cocalhère.
Jeudi 10/07, je rejoins Jean-Bernard à Barjac, il décide de m'amener dans l'Aven des Deux Gorges (n'y étant pas encore descendu). j'équiperais l'entrée jusqu'à plus ou moins -15 mètres. Un filet a été placé pour une étude sur la pollution des Grottes. Il n'y a pas de déchet sur le filet mais 10 mètres plus bas, nous pouvons apercevoir une vraie déchetterie (des pneus, poubelles, des plastics,...). Le sol en est remplis, il est malheureux de voir des spectacles comme celui là. Nous décidons donc de remonter tellement que nous trouvons cela décevant.
Après un bon petit repas dans les bois, nous allons vers un autre Aven ou Jean Bernard et Patrick ont fait quelques tirs afin d'agrandir un peu l'étroiture qui se situe pas très loin de notre première descente du jour. Patrick avait précédemment aperçu deux spits (voir article Rapport Gardèche 2014 1ère partie). J'équiperais jusqu'à la la petite salle pas très loin de l'entrée et JB prendra le relais pour passer l'étroiture et équiper le ressaut. Il descendra après le ressaut par un plan terreux inclinés pour arriver dans une salle avec un passage vers une deuxième petite salle. Je le rejoinds donc jusqu'à ce terminus. Car l'eau qui passe doit s'engouffrer dans un trou pas plus grand qu'un point et vu le niveau de terre qu'il y a JB me dit que ça n'aboutira pas pour lui.
La remontée fût très dure. En effet, je pense que si nous avions essayé d'allumer un briquet, il n'y aurait pas eu de flammes. Le niveau de CO2 (Patrick l'avait ressenti 15 jours auparavant) devait être assez important. Nous haletons comme des bœufs et remontons mètres par mètres sans forcer afin de garder notre lucidité. Nous déséquipons complètement la grotte, JB ne reviendra plus dans cette cavité, nommé Aven de Jean-Philippe (avant de savoir qu'elle avait déjà été parcourue). Affaire classé.
Lundi 14/07, je retourne comme je l'avais prévu la semaine d'avant, afin de faire des photos dans le réseau de la Cotepatière et de la Cocalhère. Cette fois-ci, je visite une partie du réseau de la Cocalhère, je n'irais pas jusqu'au bout étant à nouveau seul et ayant une heure de rentrée pour conduire les filles à leurs promenade en poneys. Il est quand même agréable de se promener dans un réseau avec quelques concrétions par-ci par là, des volumes bien plus important qu'à notre habitude en Belgique. Les couloirs ressemblent tantôt par une voie de métro et d'autres en diaclases rétrécissantes par le haut. Ces couloirs sont jonctionnés par des rabaissements.
Il est encore bien malheureux, comme on peut le voir sur une des photos la trace d'une main sur une des concrétions. J'ai voulu la prendre en photo pour bien montrer que nous salissons par notre passage et qu'il faut respecter le plus possible le milieu que nous prenons plaisir à explorer. Essayons de garder le milieu comme nous le voyons lors de notre passage pour que les suivants puissent aussi en profiter. Eviter de toucher lorsque la sécurité n'est pas de mise.
Mercredi 15/07, après avoir vu la Cocalhère, je pars avec les filles voir la Cocalière. Bien entendu en touristique. La première salle et la salle des Gours est magnifique avec les jeux de lumières présents.