Rapport Gardèche 1er trimestre 2025.
Un peu "coincé" physiquement au cours des premiers mois, l'acivité spéléo se résumera à sept séances fin février début mars sur un seul trou.
Novembre 2008, une prospection sur le Cruzières me fait repérer deux trous. Un seul semble intéressant.
Ce n'est qu'à Pâques 2012 que j'embauche Jean Bernard Boulouis pour s'yattaquer.
Le "Duo de fêlés" de désob à l'entrée du trou.
Trois séances en mars avec l'appui de Philippe Dubois. Le trou semble être une perte
qui s'est formée à partir d'une petite faille coupant des strates de calcaire pentues et superposées.
L'entrée
La pente des strates est d'environ 30°. L'eau n'a hélas pas suffisamment érodé et coupé les strates, en particulier une plus résistante qui empêche le passage.
Les strates ont été coupées par l'écoulement. Au cours de ces trois séances et une au mois d'août, on réduit de part et d'autre ces banquettes sur quatre mètres de long.
Le sol est à priori un fort remplissage. Au bout des cinq mètres, il rejoint pratiquement le plafond, mais dans le sol un petit trou d'écoulement peut laisser penser à un petit puits.
Comme tout spéléo-desobeur qui a toujours plusieurs chantiers en attente, nous laissons celui ci pour quelques temps.
Le temps passe.... 10 ans après en septembre 2022, je retourne sur la zone pour le retrouver et le revoir. Surprise : l'entrée s'est effondrée.
Un gros bloc en plafond est descendu, écrasant les planches de protection pour l'intrusion d'animaux. Il me faudra réouvrir cette entrée ultérieurement.
Février 2025, je me décide. Je retrouve le bloc effondré à éliminer.
Le gros bloc en février 2025.
Une première paille :
Puis une seconde dans ce qui reste pour en venir à bout.
Le couloir réapparaît avec une masse de gravats à extraire.
Après enlèvement de ceux ci, vue en retour sur le couloir avec de part et d'autre les banquettes réduites pour élargir le passage sur les quatre mètres.
Au bout des cinq mètres du couloir, je retrouve dans le sol le petit trou d'écoulement.
Le petit trou en cours de creusement.
Mais à ce niveau, comme on le voit sur la photo, les strates n'ont pas été scindées par l'écoulement. Elles ferment le passage. Le léger courant d'air qui circule ne peut que m'inciter à poursuivre. Le travail va devoir se faire en creusant, ou plutôt en forant dans la roche un puits de 1,5 mètres de profondeur pour retrouver la suite de l'écoulement et des strates inférieures à nouveau scindées et ouvrant la suite.
Le forage en cours.
La suite en bas : trou noir sous le point rouge.
De ce trou, on retrouve sur quatre mètres visibles les strates fortement inclinées et scindées par le passage de l'écoulement. Vers quatre mètres : un petit ressaut. Mais pour l'atteindre, il faudra agrandir sur cette longueur.
Affaire à suivre....
Le Gardèchti.